Thursday, February 11, 2010

Le costume du pélerin



Les pèlerins ne portent pas, à l’origine, de vêtements caractéristiques. Mais petit à petit, le costume va se fixer et devenir le signe distinctif du jacquet, lui servir de "sauf-conduit", lui donner droit à la charité des hospices et des fidèles.
Le pèlerin est vêtu d’une robe, que l’on appelle aussi une cotte, serrée à la taille. Par dessus, il a un surcot avec un capuchon, ouvert devant. Au XVe siècle, le collet du chaperon s’élargit et devient une sorte de cape, la pèlerine. Les hommes portent un chapeau de feutre à larges bords qui protégeait à la fois du soleil et de la pluie, les femmes une guimpe. Ils sont chaussés de sandales ou de brodequins mais certains (ou beaucoup ?) vont pieds nus.


Les deux accessoires essentiels sont la besace, sorte de sacoche de cuir qui se porte en sautoir (l’escharpe). L’autre accessoire est le bourdon, gros bâton de 2 mètres de haut environ. Au-dessus de l’endroit de la prise en main, il y a un ou deux renflements où est attachée la gourde, sorte de courge évidée et séchée, nommée aussi calebasse, dans laquelle les pèlerins mettent en réserve les rations supplémentaires de vin fournies par certains hôpitaux. On s’appuie sur le bâton quand on est fatigué mais il peut éventuellement servir à se défendre si l’on est attaqué, soit par des hommes, soit par des animaux.

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